mercredi 31 août 2016

Agios Kirykos, la ville principale d'Ikaria

Un "grand" village où s'arrêtent les ferries qui desservent d'autres îles.
La Grèce est un pays avec une partie continentale mais une multitude d'îles qui ne sont reliées entre elles que par des bateaux qui passent à jours réguliers sauf en hiver quand le vent est trop fort.

Des ferries de différentes tailles

La ville est escarpée, la montagne est proche.








Agios Kirykos soi-même (Saint ?)

Un peu plus loin un monastère dont la porte était fermée.



Un monastère, une barque, on est en Grèce


Avec des olives et des figues de barbarie.










mardi 30 août 2016

Ikaria enfin



Une demi heure de vol au lieu de 8 h de bateau + 10 minutes parce que le pilote n'a pas réussi son atterrissage du premier coup, a redonné des gaz et a fait un tour de l'île pour se poser.

Notre avion enfin posé

En face d'Ikaria, à une demi heure de bateau, les îles Fourni où nous irons samedi.



Ikaria, une île grecque



avec des terrasses en bord de mer.



et des ponts sous lesquels un gars de taille normale ne passe pas sans se pencher.




Une île grecque sous des lumières changeantes.













Athènes by night


Avion 




Hôtel Cecil (le bien nommé) à Monastiraki et tour à Plaka pour retrouver le resto habituel.
Pas trouvé ! peut-être a-t-il changé d'aspect, le patron en était déjà bien vieux il y a 6 ans.
On en a quand même trouvé un autre très agréable en montant vers l'Acropole.

Touristique ?













samedi 27 août 2016

Fourni

"on ne vient pas à Fourni pour voir des choses, mais pour vivre des choses!"

Les Foúrnoi Korséon (en grec: Φούρνοι Κορσέων), appelés plus communément Fourni, sont un archipel de petites îles grecques situées dans la mer Egée entre les îles d'Ikaria, de Samos et de Patmos ; le nom est celui de l'île principale.
Elles constituent l'un des dèmes (municipalités) de la périphérie d'Egée septentrionale, dans le district régional d'Ikaria. Leur capitale est la localité de Fournoi.
L'île principale de Fourni a une population de 1 326 habitants (recensement de 2001), soit plus de 90 % de la population du petit archipel. 
Seules les deux îles principales, Fourni et Thymaina, sont habitées en permanence. Agios Minas (située à l'est de celles-ci) est habitée une partie de l'année.
La plupart des habitants vivent de la pêche, fournissant les marchés d'Athènes. Quelques-uns vivent de l'agriculture et du tourisme.
Les îles ne sont accessibles que par bateau depuis les îles voisines d'Ikaria et de Samos, plusieurs fois par semaine. Depuis 2008, le ferry qui relie Samos au Pirée s'arrête aussi à Fourni. Les communications sont souvent interrompues l'hiver (généralement de novembre à avril) en raison du mauvais temps, généralement des vents violents.

Et elles sont réputées pour leurs langoustes et leur douceur de vivre qui rappelle à ceux qui l'ont connue la Grèce d'il y a 30 ans.




Ikaria

Icare, fils de Dédale serait tombé dans les eaux proches de l'île lorsque les ailes qui lui avaient permis de s'échapper du labyrinthe fondirent car il s'était approché trop près du soleil.

Superficie: 660 km²  (160 km de littoral) 
Longueur max: 44km, largeur max: 11km 
Point culminant: Pic Melissa 1,040m Environ 8,400 habitants (2011) 
Deux ports: Agios Kirykos (AGJ) et dans une moindre mesure Evdilos (EVD) 
Un aéroport: Ikaria (JIK)

Souvent sous-estimée, Ikaria est une île au caractère original parmi les îles grecques. Perdue à l’est de l’Egée, ce rocher vert surplombant le bleu de la mer est parfois surnommé le « Cuba de la Grèce ». C’est la guerre civile (1945-1949) qui a marqué durablement l’histoire et la mentalité d’Ikaria. Près de 13.000 partisans communistes (alors que l’île ne compte que 10,000 habitants) dont des hommes influents et célèbres comme le compositeur Mikis Theodorakis sont alors déportés et exilés.
Ici pas de grands hôtels resort qui bordent les plages, ni de tourisme de masse mais de simples maisons blanches, des petits villages de montagne, des petites routes sinueuses ou l’on croise des chèvres et surtout un état d’esprit unique. Solidarité et égalité ne sont pas ici de vains mots et les habitants semblent soudés face à la nature hostile, à l’isolement et à la crise. Mais on est surtout frappé par le mélange de douce excentricité, de laisser-aller et d’insouciance heureuse des habitants.
Ne soyez pas surpris, la vie tourne ici au ralenti, sans stress ni anxiété et l’île ne s’éveille doucement que le soir, lorsque la brise se lève. C’est alors le moment de se retrouver aux terrasses des cafés avant de rejoindre l’une des très nombreuse fêtes de villages, ces fameuses Panigiria qui comptent parmi les plus authentiques et les plus joyeuses de Grèce en particulier à la fin d’été.
Ikaria est une île avec de très nombreuses forêts qui viennent contraster avec des paysages de granit et de schiste. Au sud, la côte marquée par des falaises abruptes reste déserte tandis que la face nord est sillonné par de profonds canyons créant épingle la route virages extrêmes même selon les normes gréco-insulaires.







Ikaria, l’île où prendre le temps de vivre prend tout son sens.